En Santé Voyage, le sujet de la malaria, aussi appelée paludisme, revient souvent. De nombreuses personnes ne savent pas réellement ce qu’elle est, alors, démystifions-la !
Le paludisme (malaria)
D’abord, la malaria se transmet à l’humain par un moustique femelle de type anophèle. Ce type de moustique est particulièrement présent en grande quantité du coucher du soleil jusqu’au lever du soleil. Le parasite unicellulaire (plasmodium) est alors injecté dans le sang de la personne qui sera contaminée. Ensuite il se dirige vers le foie pour aller s’y reproduire et faire éclater les globules rouges qu’ils infecteront. En plus de causer une incapacité des globules rouges à oxygéner le corps et une anémie, l’éclatement de ces derniers peut provoquer la formation d’un caillot qui bloquera un vaisseau sanguin et empêchera le sang de se rendre au cerveau.
Les premiers symptômes sont apparents environ 8 à 30 jours après la transmission. Ceux-ci sont normalement des maux de tête, des douleurs musculaires, un affaiblissement généralisé, des vomissements, de la diarrhée et de la toux. Des cycles typiques qui alternent, fièvre, tremblements avec sueurs froides et transpiration intense peuvent alors survenir : c’est « l’accès palustre ». La durée des cycles dépend du type de parasite en cause.
Les régions du monde
Plusieurs régions du monde sont endémiques et il est préférable de consulter un professionnel de la santé pour déterminer si un certain voyage vous expose au risque de la malaria. Plusieurs pays sont endémiques et ne le sont pas à la fois ; tout dépend des régions et du type d’activités prévues. De façon générale, l’Amérique Centrale, le nord de l’Amérique du Sud, l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Asie du Sud-Est sont les endroits du monde où le risque est présent.
Protections et traitement préventif
Comme la malaria se transmet par un moustique, toute barrière physique contre celui-ci est efficace. Les vêtements longs et les moustiquaires apporteront une protection supplémentaire aux voyageurs. Il existe également des vêtements ou des moustiquaires préalablement imprégnés, par les compagnies qui les fabriquent, de produits répulsifs. Bien entendu, les barrières physiques ne sont pas une garantie de protection et dans certaines régions, ils sont insuffisants. Il est donc nécessaire pour le voyageur d’opter pour un traitement d’antipaludéens en prévention.
Chez Soins Santé GC, nous pouvons vous prescrire, lors de votre consultation, un traitement d’antipaludéens adapté à la région dans laquelle vous voyagez ainsi qu’à vos besoins. Les différentes sortes d’antipaludéens offrent la possibilité d’un traitement hebdomadaire ou d’un traitement quotidien. Il est important de respecter l’horaire et la posologie d’administration selon le type choisi. Il est parfois impossible de prendre une décision selon nos préférences puisque, dans certaines régions du monde, les moustiques sont résistants à un ou plusieurs types d’antipaludéens. Ceci contraint alors le voyageur à prendre un type précis de traitement afin qu’il le protège adéquatement.
Il est alors préférable de toujours nous consulter quelques semaines avant votre départ. Nous pourrons alors nous fier aux derniers rapports du pays que vous visiterez afin de baser la conduite à adopter et le traitement à prendre au besoin.
Sources :
- Centers for Disease Control and Prevention , Health Information for International Travel (2016)
- Organisation Mondiale de la Santé (2016)
- Santé Canada (2016)