Certains voyageurs qui se rendent en Asie s’y mettent à risque parfois même sans savoir. L’encéphalite japonaise est une maladie qui peut s’avérer très grave puisque ce flavivirus, transmis par un moustique, s’attaque principalement aux membranes qui enveloppent le cerveau. Il est important de la prévenir, au moyen d’un vaccin, si votre itinéraire vous y expose. Dans les dernières années, il y a eu en moyenne 68 000 cas déclarés dans cette région d’Asie entrainant 13 600 à 20 400 décès annuellement.
Transmission
Le risque de transmission de l’encéphalite japonaise peut varier selon la saison. Il est accentué lorsque le voyageur se retrouve en milieu rural et humide, par exemple, dans les lieux de riziculture. La transmission se promène entre les porcs, les oiseaux aquatiques et l’homme par le moustique en guise de vecteur. Il est présent dans plus de 24 régions de l’OMS. La majorité de l’année, accentué pendant la saison des pluies, le risque est présent dans les régions les plus tropicales d’Asie, en Thaïlande et en Asie du Sud-est. Pendant la fin de l’été et l’Automne, c’est de la Corée du Nord jusqu’en Inde, au Japon et en Asie de l’Est que le risque est supérieur.
Maladie
Certaines personnes contaminées n’y verront pratiquement aucun symptôme ou alors quelques maux de tête et de la fièvre. La maladie touche en majorité les enfants, puisque les adultes qui ont été en contact dans leur enfance sont naturellement immunisés. Il faut savoir que l’infection ne sera pas toujours de la même intensité d’une personne à l’autre. Cependant, 1 personne sur 200 (CDC, 2016) souffrira gravement de la maladie, ayant une forte fièvre, des céphalées, une raideur de la nuque, une désorientation, un coma, des crises convulsives, une paralysie spastique et une issue fatale. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (2017) : «Bien que l’encéphalite japonaise symptomatique soit rare, le taux de létalité peut atteindre 30% en cas d’encéphalite et 30 à 50% de ceux qui survivent gardent des séquelles neurologiques ou psychiatriques définitives. (…) Parmi ceux qui survivent, de 20 à 30% gardent des problèmes intellectuels, comportementaux ou neurologiques permanents, comme une paralysie, des convulsions récurrentes ou l’incapacité de parler.»
Il n’existe actuellement pas de traitement antiviral contre cette maladie. La personne prise en charge qui souffre d’Encéphalite Japonaise recevra uniquement des traitements qui viseront à soulager ses symptômes et leur accentuation.
Prévention
Il est recommandé, pour le voyageur qui se rend en zone à risque, de recevoir le vaccin préventif contre l’Encéphalite Japonaise. Il est sur et efficace (OMS, 2017). L’intensité du risque est proportionnelle avec la durée de l’exposition. Un voyage de plus de 4 semaines dans cette région du monde est considéré à risque élevé. Il est également requis de se protéger de plusieurs autres façons comme l’application vigoureuse d’insectifuges, le port de vêtements longs et produits répulsifs à mettre près des fenêtres ou portes.
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