La République dominicaine n’a pas besoin de grandes présentations, elle ne diminue pas en popularité au fil des années. L’an dernier, c’est plus de 5 millions de touristes qui se sont rendus principalement sur les célèbres plages de Punta Cana, Puerto Plata et Sosua pour profiter du soleil. D’autres se sont dirigés vers la capitale de Santo Domingo pour admirer le populaire site historique de l’arrivée de Christophe Colomb. Une autoroute entre Santo Domingo et Punta Cana a été finalisée en 2014 pour faciliter l’accès aux touristes. En ce qui concerne les mesures préventives de la santé des voyageurs, certains penseront que cette destination n’est pas différente des pays avoisinants, mais celle-ci a quelques petites particularités.
Aliments et eau
Comme dans la majorité des pays d’Amérique latine, les voyageurs doivent avoir une conduite alimentaire prudente. Il est conseillé de toujours boire de l’eau purifiée ou en bouteille afin d’éviter d’être malade. Les glaçons dans les lieux touristiques sont habituellement faits à partir d’eau purifiée et sont donc sécuritaires à consommer, mais il est bien de ne pas s’y fier par automatisme et de s’en informer avant la consommation. L’hygiène alimentaire des tout-inclus et des lieux touristiques populaires s’est améliorée au cours des dernières années.
Vaccination
Comme plusieurs « destinations soleil », il est recommandé par l’OMS et le CDC de recevoir, en plus de la vaccination de base du PIQ, des vaccins contre l’hépatite A, l’hépatite B et un rappel antitétanique pour voyager en République dominicaine. À ceci s’ajoute, selon le type de voyage, la possibilité de recevoir un vaccin contre la fièvre typhoïde. En effet, les personnes qui comptent manger dans des milieux plus ou moins salubres et souhaitent sortir un peu plus des sentiers battus peuvent décider de prendre un vaccin en injection ou oral qui les protègera contre cette maladie.
De plus, comme il sera le sujet principal d’un autre article sur le site de Soins Santé GC, le nombre de cas de choléra et de diarrhée du voyageur a beaucoup augmenté à la grandeur de l’ile depuis 2010, soit l’année du terrible séisme en Haïti. Les nombreux bris des systèmes de filtration d’eau et la contamination du réseau ont augmenté de façon flagrante le nombre d’infections qui peuvent menacer la vie de certaines personnes qui la contractent. Ainsi, certains voyageurs agiront à titre préventif en s’immunisant contre ces deux maladies grâce au vaccin Dukoral.
Insectes
En les comparant, on décèle une grande différence entre la République dominicaine et d’autres destinations semblables comme Cuba ou le Mexique : le paludisme. En effet, il y a présence de moustiques de genre Anophèles qui peuvent transmettre la malaria aux voyageurs dans ce pays. Il est donc nécessaire de prendre un traitement avec une médication de type antipaludéenne. Il s’agit de comprimés à prendre avant, pendant et après un voyage. Certains croiront que la maladie est répandue seulement dans les zones rurales, mais le CDC recommande un traitement d’antipaludéens aux voyageurs à la grandeur du pays à l’exception des villes de Santo Domingo et Santiago. Ceci inclut donc les milieux de villégiatures comme Punta Cana et Puerto Plata. Il est encore plus important d’être très rigoureux avec ce type de traitement dans les régions frontalières avec Haïti : Dajabon, Elias Pina et San Juan.
Afin de recevoir toute l’information pertinente en lien avec VOTRE voyage en République dominicaine, les infirmières de Soins Santé GC sont qualifiées pour bien vous préparer à profiter de votre séjour.
Sources :
- Centers for Disease Control and Prevention , Health Information for International Travel (2016)
- Organisation Mondiale de la Santé (2016)
- Santé Canada (2016)